« Bombe à retardement » : cet aliment très populaire que vous mangez sûrement peut provoquer une crise cardiaque selon un cardiologue reconnu
Saviez-vous que de plus en plus d’internautes se tournent vers le régime hyperprotéiné, aussi appelé régime carnivore ?
À grand renfort de vidéos virales et de témoignages spectaculaires, cette tendance alimentaire séduit par sa promesse : perdre du poids rapidement en supprimant les glucides au profit de la viande et des produits d’origine animale. Mais derrière ce phénomène qui cartonne sur les réseaux sociaux, de nombreux spécialistes tirent la sonnette d’alarme sur ses conséquences pour la santé.
Le régime carnivore : une tendance qui séduit les réseaux sociaux
Le régime hyperprotéiné, plus communément appelé régime carnivore, a le vent en poupe sur les réseaux sociaux. Ce mode d’alimentation séduit de plus en plus de personnes à la recherche d’une perte de poids rapide ou d’un nouveau mode de vie alimentaire. Le principe est simple : supprimer presque totalement les glucides pour se concentrer exclusivement sur la consommation d’aliments d’origine animale. Viandes rouges, œufs, poissons gras, beurre, fromage… Autant d’aliments qui composent l’essentiel de l’assiette des adeptes de cette tendance.
Les partisans de ce régime avancent de nombreux arguments pour le défendre. Selon eux, en se passant de glucides, le corps puiserait directement dans ses réserves de graisse pour produire de l’énergie, favorisant ainsi une perte de poids plus rapide. D’autres vont même jusqu’à affirmer que ce mode de vie alimentaire réduirait certaines inflammations chroniques ou améliorerait la digestion. Porté par des influenceurs et des personnalités publiques sur TikTok et Instagram, le régime carnivore est devenu une référence pour certains, reléguant au second plan les recommandations nutritionnelles classiques.
Une “bombe à retardement” pour la santé cardiaque
Si le régime carnivore séduit sur le papier, la majorité des professionnels de santé mettent pourtant en garde contre ses dangers. Le Dr Yaranov, cardiologue reconnu, n’hésite pas à qualifier cette pratique de “bombe à retardement” pour la santé cardiovasculaire. Et pour cause, plusieurs études scientifiques ont déjà démontré les liens entre une consommation excessive de viande rouge et l’augmentation du risque de développer des maladies cardiaques, certains cancers ou encore du diabète de type 2.
Le cardiologue rappelle que les régimes restrictifs, comme le régime carnivore, ne devraient jamais être envisagés comme solution universelle. En privant le corps de glucides et en misant tout sur les protéines animales et les graisses saturées, le risque est d’observer une hausse significative du taux de cholestérol LDL, une détérioration progressive des vaisseaux sanguins et une inflammation chronique. Ces facteurs réunis augmentent drastiquement les risques d’accidents cardiovasculaires et d’hypertension. Sur le long terme, ces effets délétères pourraient s’avérer bien plus dangereux que les quelques kilos perdus sur la balance.
Les experts rappellent également que ce type de régime ne prend pas en compte les besoins individuels, les pathologies éventuelles ni les spécificités métaboliques de chacun. Un encadrement médical est donc indispensable pour toute personne souhaitant modifier profondément ses habitudes alimentaires.
Miser sur l’équilibre : viandes maigres et alimentation variée
Face à ces constats alarmants, certains experts nuancent toutefois les conclusions trop hâtives. Ils rappellent qu’il est essentiel de distinguer les viandes transformées; comme les saucisses industrielles ou les steaks hachés bas de gamme, des morceaux plus maigres et moins transformés, tels que le poulet, la dinde ou certaines pièces de bœuf choisies avec soin.
Le National Health Service (NHS) au Royaume-Uni souligne que la viande reste une source intéressante de protéines de qualité, de fer et de vitamines B, indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Mais pour en tirer des bénéfices sans mettre sa santé en péril, il est nécessaire de limiter la viande rouge et de préférer la volaille ou le poisson, riches en acides gras essentiels et généralement plus maigres.
En France, Santé publique France recommande ainsi de ne pas dépasser une consommation de 500 grammes de viande rouge par semaine et d’éviter au maximum la charcuterie et les viandes industrielles. L’idée n’est donc pas de bannir la viande de son alimentation, mais de l’intégrer intelligemment, en l’accompagnant de légumes, de céréales complètes et de fruits pour garantir un apport équilibré en fibres, vitamines et minéraux.
Plutôt que de céder aux sirènes d’un régime extrême, il est essentiel de privilégier une alimentation équilibrée, adaptée à ses besoins et encadrée par un professionnel.
Se faire plaisir tout en préservant sa santé : voilà le vrai secret d’une bonne hygiène de vie.
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