Supermarché : ces 4 pâtes à tarte vendues en rayon sont pointées du doigt par 60 Millions de consommateurs pour leur composition douteuse
Avez-vous déjà jeté un œil méfiant à ce rouleau de pâte à tarte du supermarché, en vous demandant ce qu’il cache vraiment sous son bel emballage ?
Je l’avoue, il m’est arrivé d’avoir des surprises en cuisine… et pas toujours celles qu’on espérait en croquant dans la tarte.
Entre vous et moi, il existe certains détails croustillants derrière ces produits du quotidien auxquels on ne pense pas toujours.
Restez bien accrochés, la suite pourrait bien changer la façon de remplir votre panier.
Des ingrédients loin de la simplicité maison
Selon l’association, toutes les pâtes à tarte commencent par une base de farine de blé raffinée (type T55), de l’eau et une matière grasse. Mais les différences apparaissent rapidement : certaines marques utilisent du beurre, respectant ainsi la recette traditionnelle, tandis que d’autres remplacent ce dernier par de la margarine ou par des huiles végétales. Plusieurs références bio (La Vie Claire, Naturalia, Bio bleud) recourent notamment à l’huile de palme, associée à de l’huile de colza ou de tournesol.
La liste des ingrédients varie de 3 à 11 composants. Plus elle est longue, plus elle traduit une recette transformée. Les pâtes bio de Monique Ranou affichent 11 ingrédients, incluant vinaigre d’alcool, sucre, levure désactivée et gluten de blé ajouté, ce qui les place en bas du classement.
Des pâtes riches en matières grasses et en sel
L’un des principaux reproches faits aux pâtes industrielles est leur teneur élevée en lipides. En moyenne, une pâte brisée contient 18,6 g de graisses pour 100 g, tandis qu’une pâte feuilletée grimpe à 20,5 g. Le record revient à la feuilletée Picard avec 24 g/100 g. Ces chiffres sont préoccupants, d’autant que les versions « pur beurre » affichent des teneurs en acides gras saturés comprises entre 11 et 12,5 g/100 g. Or, un excès de ces graisses saturées augmente les risques cardiovasculaires.
Le sel est un autre point problématique. Souvent ajouté en quantité notable, il contribue à alourdir le profil nutritionnel de ces produits déjà gras et peu équilibrés.
Les références les moins bien notées
L’étude a établi un classement, et certaines pâtes se démarquent… pour de mauvaises raisons. Du côté des pâtes brisées, la Bio Monique Ranou vendue chez Intermarché obtient seulement 6,5/20, tandis que la brisée sans gluten Bio bleud à la farine de lin jaune n’atteint que 7/20. Cette dernière contient un mélange complexe d’amidons et de farines (pomme de terre, maïs, riz) ainsi que de la gomme de xanthane comme substitut du gluten.
Pour les pâtes feuilletées, les notes les plus basses reviennent à la version Bio de Monique Ranou (7/20) et à la pur beurre U Bio (9/20). Ces résultats mettent en évidence que, bio ou pas, certaines références industrielles sont loin d’être irréprochables.
En conclusion, si les pâtes industrielles séduisent par leur praticité, elles présentent souvent des compositions trop grasses, trop salées et trop complexes. Pour une alimentation plus saine, mieux vaut privilégier les recettes maison ou, à défaut, opter pour les références les plus simples et courtes en ingrédients.
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