La surprenante histoire derrière le nom « Pastis 51 » vous étonnera !
Ah, le Pastis 51, ce doux breuvage emblématique qui évoque immédiatement les terrasses ensoleillées et les parties de pétanque sous le chant des cigales. Mais pourquoi appelle-t-on cette boisson anisée « Pastis 51 » ? Vous vous êtes déjà posé cette question en dégustant un verre de cette liqueur dorée ? Alors, vous êtes au bon endroit pour découvrir les origines fascinantes et quelque peu méconnues de cette boisson ! Cet article n’est pas seulement une plongée dans l’histoire du Pastis 51, mais une véritable escapade dans l’héritage culturel français.
La révélation d’un numéro mystérieux
Le chiffre « 51 » qui caractérise ce pastis a intrigué plus d’un amateur du fameux apéritif. Sachez que, derrière ce nombre, se cache une histoire remarquable, liée à la réglementation sur les boissons alcoolisées en France. Pour l’anecdote, lors d’un séjour à Bordeaux, je me suis laissé dire par un vieux barman que le « 51 » n’était pas une gradation alcoolique, une idée reçue assez répandue. Imaginez ma surprise, considérant que je pensais avoir tout compris de ma boisson préférée !
Une histoire législative fascinante : c’est en 1951 que la législation française libert dans un souffle de nouveauté la production et la vente de boissons anisées. Cette année-là, une loi restrictive, instaurée durant la Seconde Guerre mondiale, est abrogée. La société Pernod, saisissant cette nouvelle opportunité, lance alors sur le marché le « Pernod 51 ». Toutefois, pour éviter la confusion avec une autre boisson de la maison, le « Pernod 45 » (qui faisait référence au degré d’alcool), les dirigeants décidèrent en 1954 de rebaptiser le produit en « Pastis 51 ». Piquant, n’est-ce pas ?
Cette dénomination n’était pas seulement pratique mais reflétait un véritable tournant pour ce breuvage mythique. Pour ajouter à la poésie, la France, le pays qui avait vu naître cette libération des spiritueux anisés, s’attacha fortement à cette boisson.
Le pastis, une tradition française
Si le « 51 » inscrit le pastis dans une dimension historico-légale spécifique, le pastis lui-même est une institution en France. Loin d’être un plaisir gustatif ordinaire, il est le symbole de moments partagés, de franche camaraderie et de l’art de vivre à la française.
Un symbole de convivialité : chez moi à Bordeaux, le pastis est plus qu’une boisson ; c’est une invitation à ralentir le temps. Entre amis, en famille ou même avec des inconnus, partager un pastis, c’est partager un moment de vie. Je me souviens de cette soirée d’été où, ayant invité quelques amis sur ma terrasse, le Pastis 51 fut notre compagnon de rire et de discussions jusque tard dans la nuit. Une expérience inoubliable, typiquement française !
Comment le servir ? Certains puristes vous diront qu’il existe une seule méthode respectable : un volume de pastis pour cinq à sept volumes d’eau, et des glaçons pour finir. Mais, n’hésitez pas à expérimenter. Au fil de mes escapades en Provence, j’ai découvert des variantes étonnantes incorporant du jus de citron, appelées parfois « Perroquet » ou « Mauresque ». La diversité des goûts est une richesse à explorer !
Une place incontestée : la culture du pastis est ancrée dans de nombreuses régions françaises, mais s’étend bien au-delà. Son aspect rafraîchissant et la douceur anisée lui confèrent une place de choix dans les apéritifs du monde entier.
D’autres joyaux anisés à découvrir
En tant qu’amoureux des saveurs et de la tradition française, il ne saurait être question de s’arrêter là. Il existe tant d’autres variations autour de l’anis qui méritent votre attention.
Des variantes rafraîchissantes : parmi lesquelles le célèbre Ricard Citron. Rien ne vaut une boisson aux notes acidulées et légèrement sucrées pour égayer vos papilles lors des chaudes journées d’été. Il suffit d’un peu de Ricard original, du jus de citron frais (environ 10 cl), des glaçons, et voilà ! Vous obtenez un cocktail délicieux et rafraîchissant en un clin d’œil. Croyez-moi, après avoir passé une journée à parcourir les vignobles bordelais, c’est exactement ce dont vos papilles rêvent.
Et pour les aventuriers du goût, jetez-vous à l’eau en explorant d’autres recettes à base de Ricard, comme le fascinant « Ricard-cola ». Vous vous demandez peut-être ce qu’il en est de marier anis et cola ? Eh bien, c’est là que l’audace gastronomique prend tout son sens. Je vous invite à laisser votre curiosité vous guider à travers ces mélanges insolites. Qui sait, vous pourriez être agréablement surpris !
En résumé, le Pastis 51 est bien plus qu’un simple chiffre sur une étiquette. C’est un héritage, un symbole de la législation française, et un pilier de la convivialité à la française. Quant à moi, je continuerai à célébrer et à partager cette tradition avec tous ceux qui, comme vous, s’intéressent à l’art de vivre à la française.
- Ils remplacent l’huile par cet ingrédient banal dans la mayonnaise : le goût est meilleur, les calories en moins - 09/08/2025
- Une recette apéro si simple et pas chère qu’elle cartonne partout cet été, même ceux qui ne cuisinent jamais l’adorent - 09/08/2025
- Un chef italien partage sa méthode pour des aubergines à la parmigiana fondantes et dorées à souhait - 09/08/2025