Kiri ou Vache qui rit : Voici le fromage le plus sain selon Jean-Michel Cohen.
Dans le rayon frais, difficile d’échapper à ces deux stars du goûter : Kiri et La Vache qui rit. Ces fromages à tartiner, souvent glissés dans les boîtes à lunch des enfants, ont bercé des générations entières. Pourtant, derrière leur image douce et rassurante, leurs compositions diffèrent sensiblement. Le nutritionniste Jean-Michel Cohen a décidé de les comparer de manière objective, en examinant leur prix, leur teneur en protéines et en matières grasses, et leur intérêt nutritionnel global.
Un prix qui fait déjà la différence
Avant même d’ouvrir la boîte, la première distinction se joue sur l’étiquette du supermarché. Le Kiri est vendu environ 13,24 € le kilo, contre 10,92 € le kilo pour La Vache qui rit. Cette différence de plus de 2 € au kilo peut paraître minime, mais elle devient significative pour les familles qui en consomment chaque semaine. Le nutritionniste rappelle que le prix ne reflète pas toujours la qualité nutritionnelle : « On a souvent tendance à penser qu’un produit plus cher est meilleur pour la santé, mais ce n’est pas toujours le cas », souligne-t-il. Dans ce duel, le fromage le plus onéreux n’est pas forcément le plus équilibré.
Protéines, matières grasses : deux profils nutritionnels opposés
En analysant les compositions, Jean-Michel Cohen constate que le Kiri contient moins de protéines et plus de matières grasses. C’est un fromage plus onctueux, plus crémeux, mais aussi plus riche. À l’inverse, La Vache qui rit affiche une composition un peu plus légère : elle renferme davantage de protéines et moins de graisses, un point positif pour un produit destiné aux enfants.
Pour Jean-Michel Cohen, cela change tout : « Le Kiri a un goût plus rond, plus gras, mais nutritionnellement parlant, la Vache qui rit est plus intéressante pour un usage régulier. » Les protéines participent à la croissance et à la satiété, tandis qu’un excès de matières grasses peut, à long terme, favoriser une alimentation déséquilibrée si elle n’est pas compensée par d’autres aliments riches en nutriments.
Le verdict du Dr Cohen
Après avoir passé ces deux fromages au crible, le verdict du célèbre nutritionniste tombe sans détour : « Je tartine pour mes enfants avec la Vache qui rit, et je leur donne de temps en temps le Kiri. » Autrement dit, La Vache qui rit remporte le match pour une consommation quotidienne. Son équilibre entre protéines et matières grasses, associé à un prix plus raisonnable, en fait un choix plus adapté pour les repas et goûters des petits. Le Kiri, quant à lui, peut rester une alternative plaisir, à déguster de manière occasionnelle pour sa texture fondante et son goût crémeux, sans pour autant en faire une habitude.
En résumé : la raison l’emporte sur la gourmandise
Même si les deux produits restent emblématiques et appréciés, le comparatif de Jean-Michel Cohen montre que La Vache qui rit tire son épingle du jeu. Plus riche en protéines, moins grasse et plus économique, elle coche davantage de cases pour un usage régulier. Le Kiri conserve ses adeptes pour sa saveur douce et son côté gourmand, mais il doit être consommé avec modération.
En clair, selon le Dr Cohen, si vous cherchez le bon compromis entre goût, nutrition et budget, La Vache qui rit est la meilleure option. Et pour faire plaisir à vos enfants, rien n’empêche d’y glisser, de temps en temps, un petit Kiri sur leur tartine du mercredi !
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