Salade verte en sachet : l’envers du décor qui choque
Ah, le début de l’année, cette période où après avoir bien festoyé, on tente de revenir à des habitudes plus vertueuses. C’est là que souvent, je me dis que rien ne vaut une bonne salade croquante pour repartir du bon pied. Et quoi de plus pratique que ces salades prêtes à l’emploi que l’on trouve en supermarché ? Ah, mais avant de craquer, laissez-moi vous conter ce que l’UFC-Que Choisir a mis au jour, il y a quelques temps sur ces verdoyants paquets.
Le traitement surprenant des salades emballées
Certains chapitres de l’alimentation sont parfois aussi ténébreux que les dessertes de ma chère Bordeaux après minuit. À l’heure de remplir le frigo de légumes frais et apparemment sains, on est peu à imaginer ce que cachent nos salades en sachet. La présence de chlore, oui, monsieur-dame, ce chlorate qui nous vient tout droit de procédures de lavage d’un autre âge. Pour ceux qui l’ignoreraient, c’est un peu comme si ces feuilles vertes prenaient un bain de Javel avant d’atterrir dans nos assiettes.
Ça fait réfléchir, pas vrai ? Je vous vois venir, « Mais Julien, tu exagères sûrement ! ». Ah, si seulement ! L’enquête menée a révélé que cette pratique est en cours dans pas mal de grandes surfaces. Alors certes, ce nettoyage a pour but louable d’évincer bactéries et autres indésirables, mais les résidus de chlore jouent les incrustes et ça, c’est moins folklorique pour notre santé.
Et pour aller plus loin dans le respect de nos beaux produits, pourquoi ne pas se pencher sur la cuisine éco-responsable ? On peut faire du bon tout en préservant notre planète et notre santé !
Les résidus de pesticides, un invité de trop
Comme si la présence de chlore n’était pas assez désenchantante, voilà que les pesticides s’invitent à la fête. Durant l’analyse de l’UFC-Que Choisir, c’est une constatation qui met mal à l’aise : une grande majorité des marques de salades en sachet contiennent des pesticides. Toute cette petite chimie qui s’en va gâcher la fête, c’est un peu comme un orage en plein pique-nique bordelais, ça donne envie de plier les gaules dare-dare !
Certains diront que « bio » est synonyme de sans pesticide. Hé bien, même là, amies et amis de l’écologie, une seule marque bio a passé le test haut la main. Ça en dit long sur ce que l’on croit manger et ce qu’on avale vraiment, hein ?
Il y a des moments où je me dis qu’avoir un petit potager, même urbain, ça n’a pas de prix. Saupoudrez le tout de bon sens et d’ingrédients naturels disponibles dans notre propre cuisine, et on se rapproche déjà d’une vie plus saine.
Que faire pour éviter les mauvaises surprises ?
Je vais pas vous laisser mariner dans le pessimisme sans vous proposer des alternatives, non mais ! Pour échapper à l’assaut des chlorates et des pesticides, on retourne à la base : les marchés locaux et les commerçants de confiance. Là, vous pourrez échanger quelques mots sur l’origine et le traitement des salades. Un peu de fil à retordre, certes, mais ça vaut le détour !
Autre option, l’autoproduction. Avec mon petit balcon bordelais, j’ai déjà lancé mon combat contre les salades en sachet. Des bacs, de la terre, quelques graines et voilà mon petit coin de verdure qui pousse sous le doux soleil du Sud-Ouest. C’est pas la grande agriculture, mais savoir ce qu’il y a dans mon assiette, ça n’a pas de prix !
Au sein de ma cuisine bordelaise, je m’efforce de pratiquer un art culinaire à l’image des valeurs de Bordeaux : authentique, goûteux, mais aussi sain et respectueux de l’environnement. Après tout, si on veut lever son verre à la santé, autant que ce soit avec des mets de qualité, vous ne trouvez pas ?
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