N’utilisez jamais, sous aucun prétexte, ce produit au micro-ondes avertit une scientifique.
Au quotidien, notamment lors des pauses-déjeuner au bureau, il est fréquent de réchauffer son repas au micro-ondes dans le récipient en plastique qui l’abrite. Pourtant, ce geste, apparemment anodin, présente des risques considérables pour notre santé. La Dre Shanna Swan, éminente épidémiologiste et professeure à la réputée École de médecine du Mont Sinaï à New York, lance un avertissement clair : « Évitez absolument d’utiliser du plastique au micro-ondes. » Même si l’étiquette mentionne qu’il est micro-ondable, cette précaution n’est pas suffisante.
Privilégiez le verre ou la céramique
La mise en garde de la Dre Swan repose sur un danger bien identifié : les phtalates et le BPA contenus dans le plastique alimentaire. Ces substances ne sont pas chimiquement fusionnées avec le plastique, ce qui leur permet de se libérer facilement sous l’effet de la chaleur. Exposées aux hautes températures des micro-ondes, elles s’infiltrent dans les aliments, accroissant ainsi les risques pour la santé. L’utilisation de récipients en verre ou en céramique est vivement recommandée car ces matériaux ne dégagent pas de substances nocives et assurent un chauffe parfait.
Les dangers des phtalates et du BPA
Les phtalates sont des agents chimiques conçus pour rendre le plastique plus flexible et souple. Ils sont omniprésents dans notre quotidien et notamment dans les emballages alimentaires et les contenants en plastique. Cependant, leur innocuité est trompeuse. Des recherches récentes ont établi un lien entre l’exposition aux phtalates et divers problèmes de santé tels que le TDAH, l’autisme et des soucis cognitifs chez les enfants. De plus, ils sont suspectés de favoriser le diabète, l’obésité et les maladies cardiovasculaires, tout en perturbant l’équilibre hormonal et en affectant le foie et les reins de manière toxique.
Le bisphénol A (BPA) est un autre composé chimique utilisé massivement depuis les années 1960 dans la confection des plastiques et des résines. On le retrouve couramment dans les bouteilles en plastique, boîtes de conserve et autres conteneurs alimentaires. Les études pointent une corrélation entre le BPA et une série de maladies telles que l’obésité, le diabète de type 2 et les maladies cardiaques. Plus préoccupant encore, il est suspecté d’augmenter les risques de cancers hormonodépendants comme ceux du sein et de la prostate.
La conclusion de la Dre Swan est sans équivoque : « Privilégiez les alternatives et limitez autant que possible tout contact alimentaire avec le plastique, surtout lorsqu’il est chauffé. »
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