Il y a trois marques de beurre à éviter au supermarché selon 60 Millions de consommateurs : en voici la liste.
En 2023, le Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (CNIEL) a indiqué que chaque Français a consommé en moyenne 2,75 kg de beurre. Le terme « beurre » n’est pas utilisé à la légère ; il est encadré par le Règlement européen de 1994 sur les matières grasses tartinables. Selon ce règlement, le véritable beurre doit contenir entre 80 et 90 % de matières grasses laitières et respecter des limites précises concernant les teneurs en eau et en matières sèches non grasses. Ainsi, tous les produits ne peuvent se prévaloir de l’appellation « beurre ».
Attention aux étiquettes trompeuses
Traditionnellement, le beurre était réalisé à l’aide d’une baratte en bois, mais aujourd’hui, l’industrie opte pour la fabrication par butyrateur ou canon à beurre. Un constat révélateur : 90 % des beurres disponibles en supermarché proviennent de ce procédé industriel. Les 10 % restants, souvent qualifiés de traditionnels, utilisent également des techniques modernes, comme des tonneaux en acier dissimulés derrière des images de tonneaux en bois sur les emballages. Néanmoins, ces beurres traditionnels suivent des pratiques respectueuses des étapes, notamment la phase de maturation de la crème durant 10 à 20 heures, ce qui est appréciable pour les connaisseurs.
Les spécificités des beurres AOP
L’Appellation d’Origine Protégée (AOP) veille à ce que toutes les phases de production, de transformation et de préparation s’effectuent dans une région géographiquement définie, selon un savoir-faire éprouvé. Cela signifie souvent que le lait est localement produit et que la maturation de la crème est rigoureusement contrôlée. Toutefois, il est important de noter que même un beurre AOP n’échappe pas toujours à l’utilisation du processus industriel par butyrateur.
Trois beurres sous le feu des critiques
Lors d’une enquête, trois produits ont été particulièrement critiqués pour leurs formulations ou étiquetages :
- Eco + de E.Leclerc : Le « beurre doux » ou « beurre demi-sel » portant la mention discrète « à teneur réduite en matières grasses, 60 % », ce qui peut facilement passer inaperçu aux yeux des consommateurs peu attentifs.
- Les beurres légers 40% « Les Croisés » d’E.Leclerc : Ces produits sont jugés trop riches en additifs, comme l’amidon modifié de manioc et divers épaississants et conservateurs, ce qui peut être inquiétant pour les amateurs de produits naturels.
- Le beurre doux léger 41 % d’Elle & Vire : Bien que sa composition ait été améliorée au fil des ans, la présence de fécule va à l’encontre de sa mention « Sans additif », induisant ainsi les consommateurs en erreur.
En résumé
En 2023, les Français ont consommé en moyenne 2,75 kg de beurre, selon le CNIEL. La majorité des beurres sont fabriqués industriellement, souvent à l’aide de techniques modernes comme le butyrateur. Il est crucial de prêter attention aux allégations sur les emballages, notamment en ce qui concerne les beurres à teneur réduite en matières grasses, afin de faire un choix éclairé au supermarché.
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