Voici les 3 astuces pour choisir le saumon le plus sain pour les fêtes.
Élément apprécié sur nos tables, surtout en période de fêtes, le saumon est connu pour sa richesse en oméga-3. Ces bonnes graisses sont avantageuses pour la santé, mais il convient de ne pas dépasser deux portions par semaine, selon les recommandations de l’Anses, en raison du risque de contamination par les métaux lourds.
Le choix de l’espèce : misez sur le saumon d’Alaska
Il est important de bien choisir la source de votre saumon. Le marché est principalement composé de saumon d’élevage, notamment pour le saumon atlantique. En revanche, il existe des alternatives plus intéressantes comme le saumon du Pacifique ou, mieux encore, le saumon d’Alaska qui est toujours sauvage. Le saumon sauvage contient naturellement de l’astaxanthine, qui lui confère sa couleur rouge et agit comme un puissant antioxydant. Cependant, la pollution océanique peut affecter ces poissons, les rendant parfois plus contaminés que leurs homologues d’élevage. L’Alaska reste une exception, grâce à des eaux moins polluées.
Le fumage : attention aux processus utilisés
Si vous choisissez du saumon fumé, soyez attentif au type de fumage. La mention « fumé au bois de… » assure un fumage traditionnel avec des essences comme le chêne ou le hêtre, connus pour leur qualité. Méfiez-vous des mentions « arôme fumée », souvent synonymes de substances potentiellement cancérigènes.
La mention « jamais congelé » : préserver la qualité
Un saumon portant la mention « jamais congelé » signifie que le poisson n’a pas été soumis à la congélation avant ou après le fumage, préservant ainsi ses qualités nutritionnelles, notamment ses oméga-3.
Labels bio : une vigilance nécessaire
Le saumon bio, bien qu’élevé dans des conditions plus naturelles, n’est pas exempt de contamination par les métaux lourds. Ceci est dû à une alimentation rappelant celle du milieu naturel, souvent à base de farines et huiles de poisson, elles-mêmes contaminées. Cela dit, il contient moins d’acides gras trans que le saumon conventionnel.
Labels de certification : choisir avec soin
- MSC (Marine Stewardship Council): Un label destiné à maintenir des stocks de poisson sains. Toutefois, il a ses détracteurs en raison de certaines certifications controversées.
- ASC (Aquaculture Stewardship Council): L’équivalent du MSC pour les poissons d’élevage, insistant sur les pratiques respectueuses de l’environnement.
- Artysanal: Ce label valorise la pêche artisanale et responsable, avec des critères tant environnementaux que sociaux.
- Pêche Durable: Un label français qui promeut des pratiques de pêche minimisant l’impact environnemental.
Truite saumonée : une alternative intéressante
Moins grasse que le saumon, la truite saumonée présente l’avantage d’être moins exposée aux polluants, stockés préférentiellement dans les graisses. Bien qu’un peu moins riche en oméga-3, elle demeure une alternative valable, surtout lorsqu’elle est fumée.
Pour conclure, il est conseillé de varier les sources de poisson pour limiter les risques liés à la contamination et de consommer du saumon avec modération, toutes origines confondues. Une alimentation diversifiée aide à réduire les risques environnementaux et sanitaires, tout en participant à la préservation des espèces marines. Adoptons ainsi des habitudes alimentaires équilibrées et réfléchies.
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